Laura Bontje

Pour Laura Bontje, c’était une évidence : si elle devait bâtir sa carrière de réviseure professionnelle, la première étape était naturellement de se joindre à l’association professionnelle de la révision au Canada. Cela dit, malgré un intérêt de longue date à l’endroit de la révision, elle s’y est engagée par des chemins quelque peu détournés.

Après avoir obtenu un baccalauréat en anglais et art dramatique (2011), Laura a refusé son admission à un programme de maîtrise en édition et rédaction, pour ensuite se demander pendant les dix années suivantes « aurais-je dû? ». Elle a œuvré comme enseignante d’anglais et libraire adjointe, puis a bifurqué vers le soutien aux collectes de fonds et aux communications d’organismes à but non lucratif. Ce n’est qu’après avoir perdu son emploi, en 2020, qu’elle s’est enfin lancée dans la révision à la pige. « Je n’ai jamais regardé en arrière », dit-elle. « Le travail autonome est difficile, mais je fais ce que j’aime vraiment. »

Établie à London, en Ontario, elle révise et rédige toujours pour des organismes à but non lucratif, mais se spécialise en œuvres de fiction. « Je travaille principalement dans le domaine de la littérature pour enfants; c’est un domaine tellement joyeux! » Le tout premier livre d’images de Laura, intitulé Was It a Cat I Saw?, sera d’ailleurs publié en 2024.

Peu après s’être inscrite à Réviseurs Canada, Laura est devenue bénévole pour The Editors’ Weekly, d’abord comme correctrice d’épreuves, puis comme directrice de la rédaction. En 2022, Laura a utilisé son expérience en rédaction de demandes de subventions pour appuyer le groupe de Réviseurs Canada travaillant à la création d’un nouveau dictionnaire de l’anglais canadien. « J’ai toujours été férue de linguistique », explique-t-elle. « C’est un tel plaisir d’écouter les expert·e·s en lexicographie lors de discussions sur l’anglais canadien! »

Ayant deux enfants, Laura trouve que le plus grand défi à relever en tant que bénévole est celui de trouver du temps. « C’est facile de se laisser emporter par l’excitation du moment et de vouloir apporter sa contribution. Il faut toutefois bien tenir compte des obligations du quotidien », dit-elle. « Mais la révision indépendante est un travail tellement solitaire; le fait d’appartenir à une association m’aide à ressentir une appartenance à une communauté. »


La rubrique Bénévole en vedette reconnaît les contributions de nos membres qui s’emploient à la pérennité de Réviseurs Canada. Les bénévoles constituent la charpente de notre association et nous remercions sincèrement les membres qui répondent vaillamment à l’appel.

Vous voulez jouer un rôle au sein de votre association? Découvrez les possibilités de bénévolat à Réviseurs Canada.

~S. Robin Larin

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